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The first open-access digital encyclopaedia on sociability in Europe throughout the long-eighteenth century

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Scientific publications

Annick Cossic-Péricarpin et Allan Ingram (dir.), La sociabilité en France et en Grande-Bretagne au siècle des Lumières. Tome 1: Les Lumières en France et en Grande-Bretagne: les vecteurs d'une nouvelle sociabilité - entre ludique et politique, Le Manuscrit, collection 'Transversales', 2012. 

Ce premier volume de Transversales constitue le premier volet des travaux de spécialistes des études sur le dix-huitième siècle français et britannique. Dans le cadre d’un projet de la Maison des Sciences Humaines de Bretagne (MSHB), « La sociabilité en France et en Grande-Bretagne au Siècle des Lumières : l’émergence d’un nouveau modèle de société », ces chercheurs tentent de redéfinir les modes opératoires de la sociabilité pour chacune des deux nations, à partir de sources dont certaines sont célèbres mais d’autres peu connues de la critique, et s’interrogent sur la réalité de la supériorité du modèle français de sociabilité. L’analyse faite par Georg Simmel qui voyait en cette dernière « la forme ludique de la socialisation » et un « symbole de la vie » sert de trame théorique à ce recueil où sont examinés, dans un premier échantillonnage, les vecteurs d’une sociabilité oscillant entre ludique et politique.

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Annick Cossic-Péricarpin et Hélène Dachez (dir.), La sociabilité en France et en Grande-Bretagne au siècle des Lumières. Tome 2: Les enjeux thérapeutiques et esthétiques de la sociabilité eu XVIIIe siècle, Le Manuscrit, collection 'Transversales', 2013.

Ce deuxième volume de Transversales constitue le deuxième volet des travaux de spécialistes des études sur le dix-huitième siècle français et britannique. Dans le cadre d’un projet de la Maison des Sciences Humaines de Bretagne (MSHB), « La sociabilité en France et en Grande-Bretagne au Siècle des Lumières : l’émergence d’un nouveau modèle de société », ces chercheurs tentent de redéfinir les modes opératoires de la sociabilité pour chacune des deux nations, à partir de sources célèbres ou méconnues, et s’interrogent sur la réalité de la supériorité du modèle français de sociabilité. Les conclusions de Georg Simmel qui voyait en cette dernière « la forme ludique de la socialisation » et un « symbole de la vie » servent de trame théorique à ce recueil où sont analysées la nature et la fonction des enjeux thérapeutiques et esthétiques de la sociabilité au XVIIIe siècle.

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Valérie Capdeville et Eric Francalanza (dir.), La sociabilité en France et en Grande-Bretagne au siècle des Lumières. Tome 3: Les espaces de sociabilité, Le Manuscrit, collection 'Transversales', 2014.

Ce troisième volume de Transversales constitue le troisième volet des travaux de spécialistes des études sur le dix-huitième siècle français et britannique. Dans le cadre d’un projet de la Maison des Sciences Humaines de Bretagne (MSHB), « La sociabilité en France et en Grande-Bretagne au Siècle des Lumières : l’émergence d’un nouveau modèle de société », ces chercheurs tentent de redéfinir les modes opératoires de la sociabilité pour chacune des deux nations, à partir de sources célèbres ou méconnues, et s’interrogent sur la réalité de la supériorité du modèle français de sociabilité. La notion d’espace, dans ses acceptions diverses, sert de trame théorique à ce recueil dans lequel les espaces de sociabilité sont envisagés selon plusieurs angles d’analyse.

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Norbert Col et Allan Ingram (dir.), La sociabilité en France et en Grande-Bretagne au Siècle des Lumières. Tome 4: Utopie, individu et société: la sociabilité en question, Le Manuscrit, collection 'Transversales', 2015.

Ce quatrième volume de Transversales est le quatrième volet des travaux de spécialistes des études sur le dix-huitième siècle français et britannique. Dans le cadre du projet de la Maison des Sciences Humaines de Bretagne (MSHB) « La sociabilité en France et en Grande-Bretagne au Siècle des Lumières: l’émergence d’un nouveau modèle de société », ces chercheurs tentent de redéfinir les modes opératoires de la sociabilité pour chacune des deux nations, à partir de sources célèbres ou méconnues. Ils s’interrogent sur la réalité de la supériorité du modèle français de sociabilité.
La tonalité des trois premiers volumes reflétait beaucoup les conclusions de Georg Simmel qui fait de la sociabilité « la forme ludique de la socialisation » et un « symbole de vie ». Le présent volume s’attache à différentes expressions qui montrent une forme de crise de cette sociabilité émergente.

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Annick Cossic-Pericarpin et Alain Kerhervé (dir.), La sociabilité en France et en Grande-Bretagne au Siècle des Lumières. Tome 5: Sociabilités et esthétique de la marge, collection 'Transversales', Le Manuscrit, 2016.

Ce volume de Transversales constitue le cinquième volet des travaux de spécialistes des études sur le dix-huitième siècle français et britannique. Dans le cadre d’un projet de la Maison des Sciences de l’Homme en Bretagne (MSHB), « La sociabilité en France et en Grande-Bretagne au Siècle des Lumières: l’émergence d’un nouveau modèle de société », ces chercheurs tentent de redéfinir les modes opératoires de la sociabilité pour chacune des deux nations, à partir de sources célèbres ou méconnues, et s’interrogent sur la réalité de la supériorité du modèle français de sociabilité. Le présent volume fait apparaître que l’espace de liberté dont les contours ont été esquissés par Georg Simmel se retrouve, dans bien des cas, dans une esthétique de la marge et dans un dialogue implicite entre centre et périphérie.

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Katie Aske et Kimberley Page-Jones (dir.), La sociabilité en France et en Grande-Bretagne au Siècle des Lumières. Tome 6: L’insociable sociabilité: résistances et résilience, Le Manuscrit, collection 'Transversales', 2017.

Ce volume de Transversales constitue le sixième volet des travaux de spécialistes des études sur le dix-huitième siècle français et britannique. Dans le cadre d’un projet de la Maison des Sciences Humaines de Bretagne (MSHB), « La sociabilité en France et en Grande-Bretagne au siècle des Lumières : l’émergence d’un nouveau modèle de société », ces chercheurs tentent de redéfinir les modes opératoires de la sociabilité pour chacune des deux nations, à partir de sources célèbres ou méconnues, et s’interrogent sur la réalité de la supériorité du modèle français de sociabilité. Les articles de cet ouvrage invitent à repenser la sociabilité et l’acte de socialisation par le truchement des notions de conflit et d’antagonisme. Selon Georg Simmel, c’est bien le conflit en tant qu’ « action réciproque entre les hommes » qui va permettre la création d’une « voie qui mènera à une sorte d’unité même si elle passe par la destruction de l’une des parties ».

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Annick Cossic-Péricarpin & Emrys Jones (dir.), La sociabilité en France et en Grande-Bretagne au Siècle des Lumières. Tome 7: La Représentation et la réinvention des espaces de sociabilité au cours du long XVIIIe siècle. Le Manuscrit, collection 'Transversales', 2017.

Le volume s’intéresse plus particulièrement à la représentation et à la réinvention des espaces de sociabilité à partir de sources diverses, correspondance, oeuvres littéraires, archives de sociétés, essais philosophiques, films. Il met en évidence les dimensions urbanistiques et transgressives de l’espace, sa dualité, en étant à la fois imaginaire et physique et s’interroge sur le rôle de l’être humain, acteur et spectateur. La représentation des espaces de sociabilité, telle qu’elle est abordée dans cet ouvrage, pose la question de l’autorité et de la négociation opérée par l’individu entre liberté et appartenance à un groupe socio-culturel lui-même indissociable d’ une nation en devenir.

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Vanessa Alayrac-Fielding et Sophie Mesplède (dir.), Les Réseaux de sociabilité dans la culture des Lumières. Tome VIII: Circulations, échanges et transferts, Le Manuscrit, collection 'Transversales', 2022.

Ce volume de « Transversales » constitue le huitième volet des travaux de spécialistes des études sur le dix-huitième siècle français et britannique. Ces chercheurs tentent de redéfinir les modes opératoires de la sociabilité pour chacune des deux nations, à partir de sources célèbres ou méconnues, et s’interrogent sur la réalité de la supériorité du modèle français de la sociabilité. Le présent volume s’intéresse tout particulièrement à la circulation de ces modèles nationaux tout au long de réseaux familiaux, amicaux, marchands, savants ou encore diplomatiques qui ont le point commun de développer des formes de sociabilité fondées sur des échanges de nature conviviale ou encore sur un partage et une transmission de savoirs. Dans une aire géographique qui s’étend désormais à toute l’Europe ainsi qu’à ses colonies, cet ouvrage met au jour des phénomènes de transferts, d’échanges, de détournements et d’hybridation à travers une série d’études qui prennent en compte non seulement la dimension transnationale de la constitution des réseaux d’échanges mais aussi les parcours individuels.

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Valérie Capdeville & Alain Kerhervé (eds.), British Sociability in the Long Eighteenth Century. Challenging the Anglo-French Connection, Woodbridge: the Boydell Press, 2019.

This innovative collection explores how a distinctively British model of sociability developed in the period from the Restoration of Charles II to the early nineteenth century through a complex process of appropriation, emulation and resistance to what was happening in France and other parts of Europe.

The study of sociability in the long eighteenth century has long been dominated by the example of France. In this innovative collection, we see how a distinctively British model of sociability developed in the period from the Restoration of Charles II to the early nineteenth century through a complex process of appropriation, emulation and resistance to what was happening in France and other parts of Europe.
The contributors use a wide range of sources – from city plans to letter-writing manuals, from the writings of Edmund Burke to poems and essays about the social practices of the tea table, and a variety of methodological approaches to explore philosophical, political and social aspects of the emergence of British sociability in this period. They create a rounded picture of sociability as it happened in public, private and domestic settings – in Masonic lodges and radical clubs, in painting academies and private houses – and compare specific examples and settings with equivalents in France, bringing out for instance the distinctively homo-social and predominantly masculine form of British sociability, the role of sociability within a wider national identity still finding its way after the upheaval of civil war and revolution in the seventeenth century, and the almost unique capacity of the British model of sociability to benefit from its own apparent tensions and contradictions.

CONTRIBUTORS: Pierre-Yves Beaurepaire, Valérie Capdeville, Michèle Cohen, Norbert Col, Annick Cossic, Brian Cowan, Rémy Duthille, Markman Ellis, Allan Ingram, Emrys Jones, Alain Kerhevé, Elisabeth Martichou, Marie-Madeleine Martinet, Ian Newman, Jane Rendall

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Sebastian Domsch and Masha Hansen (eds.), British Sociability in the European Enlightenment.Cultural Practices and Personal Encounters, Palgrave, 2020

This volume covers a broad range of everyday private and public, touristic, commercial and fictional encounters between Britons and continental Europeans, in a variety of situations and places: moments that led to a meaningful exchange of opinions, practices, or concepts such as friendship or politeness. It argues that, taken together, travel accounts, commercial advice, letters, novels and philosophical works of the long eighteenth century, reveal the growing impact of British sociability on the sociable practices on the continent, and correspondingly, the convivial turn of the Enlightenment. In particular, the essays collected here discuss the ways and means – in conversations, through travel guides or literary works – by which readers and writers grappled with their cultural differences in the field of sociability. The first part deals with travellers, the second section with the spreading of various cultural practices, and the third with fictional encounters in philosophical dialogues and novels.

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Mark Philp, Radical Conduct: Politics, Sociability and Equality in London 1789-1815, Cambridge University Press, 2020

While the French Revolution drew immense attention to French radicals and their ideas, London also played host to a radical intellectual culture. Drawing on both original material and a range of interdisciplinary insights, Radical Conduct transforms our understanding of the literary radicalism of London at the time of the French Revolution. It offers new accounts of people's understanding of and relationship to politics, their sense of the boundaries of privacy, their practices of sociability, friendship, gossip and discussion, the relations between radical men and women, and their location in a wider world of sound and movement in the period. It reveals a series of tensions between many radicals' deliberative practices and aspirations and the conventions and practices in which their behaviour remained embedded. Exploring these relationships and pressures reveals the fractured world of London society and politics, dramatically illuminating both the changing fortunes of radical men and women, and the intriguing uncertainties that drove some of the government's repressive policies.

The introduction and the chapter "Radical Literary Women" are available in open access.

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Valérie Capdeville et Pierre Labrune, 'Sociable Spaces in Eighteenth-Century Britain: A Material and Visual Experience', Études anglaises - N°3/2021.

The intersections and correlations between the material and the visual are essential to our enquiry into sociable spaces, in which social performance and visual experience play a crucial part. In fact, the “visual” and the “material” should be understood as in continual dialogue and co-constitution (Rose and Tolia-Kelly 4). Relating material culture to the “visual turn” in history provides an increasingly useful approach in order to investigate how consumption habits, artistic and sociable practices redefined spaces in the long eighteenth century. The development of sociability in modern European societies is intrinsically linked to the diverse spaces where sociable practices are performed and to the various objects that are used and often associated with specific rituals or gestures. Thus, sociability is materialized and visualized through social display, often challenging the distinctions between publicity and privacy, as well as between genders or classes.
Sociable spaces then become actual stages on which to perform social interactions, to use the dramaturgical paradigm elaborated by Erving Goffman. In this view, most social interactions are performances that cannot be accounted for without taking into account the “setting,” involving “furniture, décor, physical lay-out, and other background items which supply the scenery and stage props” (Goffman 32–33). Coincidentally, Goffman’s model for understanding social interactions suggests that sociability, as a quality, is not only the ability to participate in social performances but also to manage the impression one makes on others. It requires a constant negotiation between the individual and the group, as well as between different groups, so as to master one’s social image and adapt one’s behaviour to ever-changing circumstances. His analysis of “the presentation of the self” highlights the necessity of appropriate material conditions to ensure polite and controlled social interactions (Goffman 215–216), hence the emphasis of our volume on sociability as experienced among the elite classes.

Contributors: Valérie Capdeville, Pierre Labrune, Ariane Fennetaux, Vanessa Alayrac-Fielding, Mascha Hansen, Marie-Madeleine Martinet, Sophie Mesplède, Kimberley Page-Jones, Véronique Léonard-Roques

Availaible in open access:

Mascha HANSEN : Breakfast at Frogmore and Feathers in Portman Square: Women’s Property and Elite Sociability

Kimberley PAGE-JONES and Véronique LÉONARD-ROQUES : Festive Spaces and Patriotic Sociabilities in the Letters of Rachel Charlotte Biggs and Helen Maria Williams.............