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Patrimoine scientifique
Faculté des Sciences et Techniques

Quatrain, hommage à la science

Structure "Le Quatrain, hommage à la Sciences" de Francis Pellerin dressée en 1966 sur le parvis de la Faculté des Sciences et Techniques de Brest.

 

 

 

À l’origine, cette sculpture de la série "signal" de l'artiste est prévue comme ayant des pièces mobiles, mais les difficultés techniques font oublier cette option. “Il eut fallu le concevoir spécialement pour qu’il puisse être mû par une force naturelle.”
Nature : Acier métallisé-zinc. Dimension : 7,57m x 1,50m x 1,50m.
Lettre de Francis Pellerin à l’architecte Henry Auffret en date d’octobre 1962 : “ Il s’agit a priori d’un mobile dont le sujet reste à déterminer, mais qui semble devoir être une forme géométrique verticale.”
La couleur prévue lors des études était le noir. Mais Yves Martin, le doyen de la faculté des sciences de Rennes, se dit “réservé sur le noir”, tout comme le recteur. Le sculpteur refait ses maquettes avec une dominante bleue.
(Sources : Yves Plusquellec et Daniel Le Couëdic)

Fils d'un marin Terre-Neuvas, Francis Pellerin naît le 2 avril 1915 à Cancale à proximité de Saint-Malo. À 12 ans, il commence un apprentissage d’ébénisterie. En 1928, il étudie à l'école régionale des beaux-arts de Rennes dans l'atelier de Camille Godet, son professeur de dessin. Il obtient le premier prix d'ébénisterie d'art en 1930. En 1931, Francis Pellerin est admis dans l'atelier du sculpteur Albert Bourget. En 1935, il rejoint le sculpteur Jean Boucher à l'École des beaux-arts de Paris. Le premier prix Chenavard lui sera attribué en 1939 pour « Adam et Ève chassés du Paradis terrestre ». Il contribue par la suite à la décoration du musée de la France d'outre-mer (qui deviendra plus tard, le musée d'art africain et océanien). En 1944, il obtient le prix de Rome en sculpture pour son "Amazone". De 1946 à 1948, il est pensionnaire de la villa Médicis à Rome, où il rencontre des architectes comme Guillaume Gillet ou Jean Dubuisson. Revenu au pays, Francis Pellerin s'installe à Rennes où il enseigne à l'École des beaux-arts. Il participe à de nombreuses commandes publiques (établissements scolaires, lieux de culte, espaces culturels) en collaboration avec des architectes et artisans. De 1960 à 1965, il peint de nombreuses huiles sur toiles, abstraites, exposées à la galerie Hautefeuille de Paris. En 1978, il quitte l'enseignement pour se consacrer plus pleinement à ses recherches artistiques. Il crée et expose abondamment jusqu'à sa mort survenue le 30 septembre 1998.
(sources : S. Deregnaucourt-Pellerin « Francis Pellerin, mon mari » Jaouen Édition - Rennes 1998 – 132 pages)