Logogenèse synchronique et diachronique du texte et des discours (Axe 1)

Mise à jour le   05/12/2022

AXE 1 : Logogenèse synchronique et diachronique du texte et des discours


 

 

 

 

Nuage

 

Responsables :
Michael Rinn et Geoffrey Williams)


La Maîtrise de la langue est souvent considérée comme un instrument indispensable du « pouvoir ». Plus on maîtrise les différents registres de sa langue maternelle, plus on a de pouvoir sur ses concitoyens. Plus on maîtrise les langues étrangères, plus on a du pouvoir dans le monde. Il n’y a pas d’homme de pouvoir qui ne soit désireux de maîtriser la langue. Par conséquent, la question des « Rapports de force » est au centre de toute étude de langue réelle. A l’inverse, la personne qui ne maîtrise que peu les registres de sa langue ne peut jamais atteindre un degré de pouvoir, et sera forcément soumise au pouvoir des autres. C’est pour cette raison que cette question est un enjeu primordial pour l’enseignement. Notre propos est de mettre en lumière ces rapports de force afin que d’autres puissent utiliser ces études à des fins pédagogiques, au sens le plus large du terme.
Tout énoncé réel étant émis par un locuteur et adressé à un interlocuteur, par ce fait même, établit des rapports de force entre les deux partenaires de la communication. Le texte de publicité pose ainsi un rapport de force entre l’annonceur et le consommateur éventuel afin d’impulser l’achat d’un produit ; le texte politique établit un rapport de force entre l’homme politique et le citoyen afin d’obtenir l’aval de ce dernier, et in fine sa voix ; le texte de recherche scientifique crée un rapport de force entre groupes de chercheurs en tentant de faire approuver un nouveau fait ou une nouvelle idée dans la masse de connaissances acceptées ; le mode d’emploi d’une machine suppose également un rapport de force entre le fabricant et l’acheteur qui utilise son produit. Aucun texte n’échappe à cette règle, le texte scientifique comme les discours publics.
Notre approche sera volontairement – et théoriquement éclectique, car, à l’exception éventuelle des analyses purement formalistes, toute théorie linguistique rend finalement compte de ce phénomène. Aussi les approches de type fonctionnel, cognitif et argumentatif sont-elles des éléments pertinents qui contribuent à cette étude.

 

Participants à l’Axe 1

 

  • Enseignants-chercheurs:

David Banks, PR, Thomas Buckley, MCF, Jean-Pierre Dupouy, MCF, Imma Fabregas, MCF, Philippe Guillou, MCF, Ghislaine Lozachmeur, MCF, Marie-Anne Macé, PR, Frédérique Mengard, MCF, Pouneh Mochiri, MCF, Michaël Rinn, PR, Mohamed Saki, MCF, Joanna Thornborrow, PR, Geoffrey Williams, PR.

 

  • Membres Associés

Mohamed Allayl, Enseignant-chercheur, Faculté de droit d’Agadir, Elena Berthemet, Contractuelle UBO, Irena Buckley, Professeur de littérature lituanienne Université Vytautas Magnus (Kaunas, Lituanie), Claire Doquet-Lacoste, MCF UBO-IUFM, Lamria Chetouani, MCF-IUFM, Simon Eason, docteur, Matthieu Gallou, PRAG UBO, Irina Lord, MCF Toulouse, Marie-France de Palacio, PR UBO-CECJI, Gary German, PR, UBO-CRBC, Anca Pascu, MCF HDR-Paris IV, Philippe Pedrot, PR-UBO-CRA, François Le Tollec, Contractuel UBO.

 

  • Doctorants

Irena Abzalova, Samir Abdelhamid, Lelloucha Bouhadiba, Raluca Banciu, Zhaira Boumaza, Mehdi Chourou, Pierre-Yves Danzé, Gwladys Koumba, Ismaïl El Maarouf, Régis Kawecki, Aurélie Lagadec, Ma Li, William Louw, Cécile Médina, Chrystel Million, Hughes Pichard, Christophe Ropers, Camela Smith-Château, Georges Sosin, Bo Su, Shanshan Wang.