Normes et numérique à l’époque moderne

Mise à jour le   09/11/2022

Responsables :
A. Cossic et A. Kerhervé

 

Ce programme de recherche serait un prolongement du sous-axe actuel sur la Sociabilité à l’époque des Lumières. Il permettrait notamment d’approfondir l’étude et d’en présenter les résultats au moyen des humanités numériques, souvent associées aux études dix-huitiémistes.


Il aurait deux objectifs principaux :
 

Digital Encyclopedia of Sociability

 

Encyclopédie numérique de la sociabilité en Grande-Bretagne au siècle des Lumières, porté par Annick Cossic

 

Le projet DIGITENS a pour objectif la création d’une encyclopédie numérique de la sociabilité en Grande-Bretagne au siècle des Lumières à partir de laquelle il sera possible d’accéder à une anthologie historique de sources textuelles ou iconographiques. Par son caractère électronique et par sa pluridisciplinarité, il s’adresse à la communauté des chercheurs anglophones et francophones, mais aussi plus largement au grand public qui grâce aux modalités de sa mise en place et ensuite de sa consultation et de son utilisation sera amené à s’interroger sur une valeur essentielle des Lumières qui trouve diverses formes d’expression au XXIe siècle pouvant aller de la permanence d’espaces institutionnels de sociabilité à celle de denrées “sociables” comme le café ou le thé ou encore de pratiques de sociabilité comme l’amitié. Le croisement des approches, sociologique, philosophique, linguistique, historique et littéraire permettra la réalisation d’un produit innovant et évolutif unique à ce jour dans l’univers de la recherche. 

 

Site dédié :

http://grisol.hypotheses.org/

Eighteenth-Century Letter-Writers, porté par Alain Kerhervé

 

Constitution d’une base de données en ligne des 88 manuels épistolaires britanniques publiés entre 1700 et 1800, éventuellement complétée ensuite par les manuels antérieurs et d’autres manuels européens. L’idée essentielle est de remonter à la source de la théorie épistolaire, aux normes épistolaires, de manière à mieux comprendre et expliquer, ensuite, la production épistolaire de l’époque, que ce soit celle des correspondances privées ou celle des romans épistolaires. La mise en place de la base de données se ferait en parallèle du développement d’une interface novatrice qui permette de croiser les textes (et non seulement une expression ponctuelle) de manière automatisée. La réflexion théorique est déjà menée et les applications pour la recherche en ALL pourraient être nombreuses. Les premiers contacts sont établis avec le TGIR Huma-Num.