Traduction/traductologie

Mise à jour le   09/11/2022

Responsables :
B. Jeanjean, J. Thornborrow

 

Cinq raisons principales se conjuguent pour donner à ce programme une véritable dynamique au sein d'HCTI :

 

  1. Parmi les linguistes d'HCTI (issus de l'ERLA), beaucoup s'intéressent à la traduction et/ou à l'enseignement des aspects de la traduction.
  2. L'équipe présente des spécialistes d'un panel important de langues (anciennes et modernes) : grec, latin, anglais, espagnol, allemand, chinois.
  3. Le domaine scientifique de plusieurs d'entre nous touche aux problématiques de la traduction et de la re-présentation textuelle.
  4. En 2011 et 2014 nous avons accueilli à Brest le Forum International T&R - Théories et Réalités en Traduction, lieu d'échanges scientifiques et professionnels très riche entre   traductologues et praticiens du métier. Nous avons déjà des liens bien établis avec l’université de KU Leuven en Belgique, et avec les universités de Bologne et de Naples en Italie.
  5. HCTI endosse aussi un master professionnel de rédaction/traduction : M2R/T.

 

Pour développer cet axe de croisement, les langues, les textes et les genres, et pour favoriser les échanges entre chercheurs d'HCTI avec les chercheurs d'autres équipes, nous proposons donc de mettre en place un atelier mensuel de traduction (qui pourrait fonctionner, d'abord à titre expérimental, dès la rentrée 2015 avant de prendre place, à la rentrée 2017, dans le nouveau contrat). Les objectifs d'un tel atelier au niveau local seront de partager nos travaux de recherche et d'élaborer des projets liés à la traduction, et éventuellement au niveau national et international d’inviter des chercheurs (traductologues, linguistes et autres), et de participer aux colloques internationaux.
Il s'agit avant tout de croiser les expériences pratiques avec des approches théoriques sur la traduction. Certains d'entre nous sont en effet avant tout des praticiens de la traduction quand d'autres en sont davantage des théoriciens. Il ne s'agit pas de changer de point de vue, mais seulement d'échanger ceux-ci et de les croiser.
On pourra, par exemple, s'interroger sur la différence, la traduction d'un texte inédit et celle d'un texte ayant déjà fait l'objet de plusieurs traductions antérieures : pourquoi et quand décide-t-on qu'il faut retraduire l'Iliade, Don Quichote ou Ulysse ?
Quels degrés d'écart les traducteurs s'autorisent-ils relativement au texte source et pourquoi ?
L'expérience de chaque traducteur sur un texte en cours ou sur une traduction qu'il a déjà réalisée donnera sa part de réponse à ces questions ainsi qu'à toutes celles que nous pouvons formuler.