Les services pénitentiaires d'insertion et probation sont depuis longtemps engagés dans l'accompagnement des personnes placées sous main de justice dans leur parcours de réinsertion. La prévention de la récidive est une de leurs missions principales. Leurs modalités de prise en charge s'inspirent des modèles théoriques plus récents (RBR, GLM, ...), notamment dans la mise en place d'actions et programmes collectifs, l'efficacité de ces dispositifs est toutefois rarement objet d'évaluation.
Le projet Eval-REFLECTO29 a l'objectif d'évaluer l'implémentation et l'impact des programmes REFLECTO Changement et REFLECTO VIF que le SPIP du Finistère développe depuis 2018.
L’objectif des deux programmes (organisés en 4 demi-journées) est de mettre au travail la notion de responsabilité et de réfléchir en collectif sur sa condamnation afin d’en tirer des conclusions personnelles qui permettent de réduire le risque de récidive
Le projet se décline en plusieurs objectifs spécifiques visant à évaluer les effets à court, moyen et long terme des programmes REFLECTO, l’impact de la participation au programme sur l'adhésion au suivi des PPSMJ et les changements observables dans le cadre de leur accompagnement et prise en charge en milieu pénitentiaire. Il s'agira également d'évaluer rétrospectivement l’impact perçu et la trajectoire pénale et délinquante des personnes ayant participé aux programmes REFLECTO depuis leur mise en place.
Le devis de recherche est quasi-expérimental construit autour de méthodes quantitatives (à travers la passation d'échelles et questionnaires standardisés) et qualitatives (à travers des entretiens semi-directifs auprès des PPSMJ et des professionnels impliqués dans le programme).
Ce projet est porté, en autre, par Monsieur François-Xavier Roux Demare, maitre de conférences en Droit privé de notre laboratoire.
Le projet Aurelia vise l’analyse de régimes d’autonomie, définis comme les modalités d’organisation de l’accompagnement à l’autonomie qui découlent de discours sociaux, de normes institutionnalisées et de mesures concrètes d’aide mais aussi des pratiques quotidiennes de réalisation des tâches d’accompagnement des personnes âgées en perte d’autonomie et des personnes en situation de handicap (objectif 1 & 2). Ce projet combine une analyse comparée de la production des instruments d’action publique, en lien avec les débats et discours sociaux qui les alimentent, mais aussi avec les procédures de mise en œuvre, et les actes concrets d’accompagnement à l’autonomie, ainsi que les différentes dimensions de leur réception par les publics concernés et leurs proches aidant.es. Ce projet saisira ces régimes à l’échelle territoriale, en articulation avec des dispositifs nationaux, des territoires et des situations individuelles.
L’objectif du projet de recherche G.L.I. est d’identifier les éléments caractéristiques d’une gouvernance locale de l’internet et de réaliser une cartographie spécifique à l’écosystème finistérien. Le projet de recherche sera ancré dans les territoires de Brest et du Finistère mais permettra de contribuer à une réflexion plus générale sur l’articulation entre gouvernance internationale et gouvernance locale.
La recherche évaluera la pertinence de l’hypothèse scientifique selon laquelle la gouvernance de l’internet, souvent présentée comme internationale et se rapportant uniquement à un espace immatériel global, connaît en réalité une dimension territoriale, donc matérielle, qu’il est possible de cartographier à l’échelle locale.
La recherche menée soulignera aussi les enjeux d’une gouvernance dont les processus décisionnels doivent associer des acteurs infra-étatiques. Elle contribuera ainsi à une définition plus pointue des droits et devoirs (économiques, fondamentaux, etc.) des parties prenantes selon une conception territorialement plus inclusive. Ce projet, d'une durée d'un an, est porté par Monsieur Valère N'Dior, professeur de droit public de notre laboratoire et Monsieur Thomas Leclerc, maître de conférences en droit public du laboratoire AMURE
Le programme de recherche « Gouvernance et régulation des réseaux sociaux » (GRS) est porté par le Pr. Valère Ndior dans le cadre du laboratoire Lab-LEX de l’Université de Bretagne occidentale et d’une chaire innovation de l’Institut universitaire de France (2022-2027).
Le projet présente trois objectifs : recenser les législations, standards privés, chartes et autres instruments destinés à encadrer tant les réseaux sociaux eux-mêmes que les activités de leurs utilisateurs ; déterminer l’adéquation de ces référentiels selon des perspectives juridique, technique et éthique tout en évaluant leur adaptabilité à la lumière des mutations des plateformes ; diffuser enfin les conclusions dégagées auprès des acteurs publics et privés. Ce projet permettra in fine de créer des boîtes à outils que les institutions, entreprises et membres de la société civile pourront s’approprier pour définir ou repenser leur utilisation des réseaux sociaux.
Dans le cadre de ce projet de recherche sont organisés des conférences, séminaires et ateliers ouverts au public. Des rapports et analyses seront également publiés de façon ponctuelle.
2021- « Structurer une démarche de recherche citoyenne sur l’exercice des droits humains des personnes vulnérabilisées par la vieillisse, la maladie et le handicap », ss. dir. B. Eyraud (Programme de recherche « Autonomie : personnes âgées et personnes en situation de handicap » IReSP et CNSA /Communauté mixte de recherche "Droits humains-Capacités-Participation"). Participant : Muriel Rebourg, Membre équipe 8 (ss. dir. F. Le Borgne-Uguen)