Lancée en janvier 2023 au sein du laboratoire ORPHY/UBO, la plateforme technologique TrUeO2 (Transport et Utilisation de l’Oxygène) est dédiée à l’exploration fonctionnelle en temps réel du métabolisme énergétique cellulaire. Elle combine expertise humaine et équipements de pointe pour favoriser l’innovation et le développement des connaissances scientifiques dans ce domaine.
TrUeO2 propose un large éventail de services adaptés à tous types de cellules et tissus : études de viabilité, analyses du métabolisme (fonctionnement ou dysfonctionnement), évaluation de la toxicité, criblage de molécules, etc. Ouverte à tous les acteurs de la recherche - laboratoires académiques, entreprises ou start-up - la plateforme accompagne les projets à toutes les étapes.

La plateforme LIPIDOCEAN est spécialisée dans l’analyse approfondie des lipides marins, explorant leur diversité et leur complexité depuis l’échelle subcellulaire jusqu’à celle de l’écosystème.
Issue de plus de 25 ans de recherche dans ce domaine, LIPIDOCEAN rassemble une équipe d’experts en chimie, biologie et analyse des lipides marins, soutenue par un parc analytique de haut niveau. L’un de ses atouts majeurs réside dans le développement de méthodes séparatives originales et performantes, permettant l’analyse de lipides marins à l’état de trace avec un niveau de résolution exceptionnel.
Face à la complexité intrinsèque de ces molécules, LIPIDOCEAN s’impose aujourd’hui comme une structure de référence dans le domaine de l’analyse des lipides marins.

Le Living Lab Ponant, présenté sur le site du programme PEPR SOLU-BIOD, est une initiative centrée sur l’expérimentation et la co-construction de Solutions fondées sur la Nature (SfN) dans un contexte littoral complexe. Il se déploie sur un territoire qui va de la rade de Brest à la mer d’Iroise, en intégrant le continuum terre-mer à travers les bassins versants de l’Aulne et de l’Élorn. L’objectif principal est de tester et développer des solutions pour la préservation de la biodiversité, la résilience côtière face au changement climatique, l’adaptation aux risques (comme l’érosion ou la submersion marine), et l’amélioration du cadre de vie des habitants.

Parmi les 24 PUI lancés en France en 2022, Blue Box est le seul tourné vers l’océan. Il ambitionne de positionner la pointe bretonne comme un moteur national de l’innovation deeptech. Le PUI Blue Box accompagne le développement de projets innovants, avec une attention particulière portée à l’Oceantech, dans le but de relever les grands défis contemporains. Toutefois, son champ d’action ne se limite pas à ce domaine : toutes les disciplines scientifiques et technologiques sont concernées.

Le PUI Blue Box vise à rapprocher les laboratoires et les entreprises, afin de favoriser l’émergence de solutions concrètes et durables. Dans cette optique, l'accompagnement du PUI s’articule autour de trois parcours majeurs : faire émerger des résultats de recherche, initier les premières collaborations, soutenir l’émergence et la croissance des start-ups.

Consortium de 11 acteurs : CNRS, École Navale, ENIB, ENSTA, Ifremer, IMT Atlantique, IRD, SATT Ouest Valorisation, SHOM, Technopôle Brest-Iroise et Technopole Quimper-Cornouaille, sous la coordination de l’UBO.

L'UBO met à la disposition de ses chercheurs et de ses étudiants un ensemble d'équipements et de personnels qualifiés en vue de favoriser le développement de leurs recherches. Ces services sont également proposés aux organismes de recherche publics hors UBO et aux entreprises privées. Les équipements sont regroupés en 5 plateformes : la RMN-RPE, la diffraction des rayons X, la spectrométrie de masse, la plateforme d'imagerie et de mesures en microscopie.

La Chaire Noz Breizh, créée en 2022 avec le soutien de la Fondation UBO, est un consortium scientifique transdisciplinaire dédié à la thématique de la nuit sur le territoire breton. Elle vise à concevoir des programmes scientifiques innovants en croisant plusieurs disciplines et échelles territoriales. Elle s’organise autour de trois axes principaux : dynamiques de la ville nocturne ; ville numérique et éclairage public ; pollution lumineuse et trame noire.

Ces chercheurs participent également au projet de recherche (Interreg North Sea) Darker Sky sur la pollution lumineuse. L’éclairage artificiel nocturne, lorsqu’il est trop intense, mal orienté ou utilisé de façon inadaptée, est désormais largement reconnu comme un enjeu dépassant les frontières régionales et constituant une source majeure de pression environnementale. Il contribue à l’érosion de la biodiversité et à la fragmentation des habitats. La réduction de cette pollution lumineuse, ainsi que la préservation des écosystèmes, appellent à des coopérations transnationales et à une gouvernance partagée.

OSPAPIK développe des approches inédites de la pollution en croisant savoirs autochtones et pratiques artistiques, tout en mettant l’accent sur la matérialité et sur la manière dont les individus se relient aux déchets. Le projet analyse comment les expressions artistiques permettent aux artistes, aux scientifiques, aux organisateurs d’expéditions maritimes et aux publics de mieux appréhender l’impact des déchets et débris sur les écosystèmes marins et spatiaux. Il vise également à explorer dans quelle mesure l’étude des arts éclaire la compréhension des différents secteurs professionnels et acteurs engagés dans les démarches de dépollution. L’une des questions centrales qui guide cette recherche est la suivante : jusqu’à quel point l’art peut-il révéler l’effet de la pollution et des déchets sur la relation que les sociétés entretiennent avec l’océan et l’Espace ?

Le projet ASCET (Constructions esthétiques et sociales de la transition énergétique) interroge la manière dont l’urgence climatique et la transition énergétique sont représentées dans les arts, la littérature et les médias. Il s’intéresse aux liens entre mots et images, aux objectifs politiques et culturels qui orientent ces représentations et à la façon dont elles participent à légitimer les énergies renouvelables. L’étude examine ainsi l’influence des infrastructures comme les centrales hydroélectriques et les parcs éoliens sur notre perception des espaces côtiers et marins, mais aussi les transformations des pratiques de représentation mises en œuvre par les artistes, les écrivains, les entreprises énergétiques et les gouvernements dans un contexte où la transition énergétique redéfinit en profondeur nos rapports culturels et temporels à l’espace. ASCET ambitionne de favoriser une transition esthétique susceptible d’accompagner les mutations énergétiques aux différentes échelles, de proposer un cadre théorique permettant de dépasser les oppositions simplistes entre technologies « bonnes » ou « mauvaises », progrès et stagnation, technophobie et techno-utopisme, et de produire des ressources pédagogiques et scientifiques accessibles au plus grand nombre.